Le malade imaginaire à Anzin

Le Malade imaginaire de Molière

Mise en scène : Laurent Larretgère

Le projet

La quasi totalité des membres de la troupe se retrouve autour du nouveau projet, Le Malade imaginaire, d'après Molière. Là encore, la pièce a été adpatée par le metteur en scène, Laurent Larretgère (moi en l'occurence), en fonction du sexe des membres de la troupe, le frère devenant une soeur, un docteur se transformant en doctoresse. 

En fait, je souhaitais quitter la troupe, au moins pour un an. Mais le projet Hamlet avait provoqué quelques petites tensions entre différents membre de Théâtra. Et après ce gros projet, Sylvain ne souhaitait pas remettre en scène un projet important. J'ai donc cherché un projet consensuel, une comédie rassembleuse pour réunir la troupe et comme nous n'avions jamais prpoosé une pièce de notre Molière national, il me semblait que cela pouvait être une idée pas trop mauvaise.

Cependant, je dois l'avouer, je ne suis pas très sensible aux comédies de Molière. J'en ai lu quelques unes et la moins désagréable à mes yeux fut Le Malade imaginaire. Au fur et à mesure de mes lectures et de mes "coupes", je voyais les membres de la troupe dans les diférents rôles, la scène s'habillait de son décor et les voix résonnaient dans ma tête. Bref, je me suis dit que finalement, je pouvais repousser mon année sabbatique pour mettre en scène la pièce.  

La pièce finale de la carrière de Molière, Le Malade imaginaire a été un peu raccourci ; j'ai supprimé les passages qui me semblaient ralentir le rythme de la pièce (surtout vers la fin) et je prévoie un "pont" cinématographique.

Les rôles se sont répartis assez spontanément puisque après la lecture individuelle de la pièce, j'ai demandé à chaque acteur de proposer le rôle qui semblait lui convenir. Cela m'évitait de "distribuer" les rôles (je n'aime pas trop ça pour des tas de raisons) et finalement, tout le monde a trouvé sa place selon son envie.

J'ai également réparti les tâches avec la création de plusieurs équipes (costumes, décors, etc.). Tout le monde a mis la main à la pâte et le travail a avancé avec rapidité. Pour la mise en scène, j'ai été bien secondé par les propositions de chacun et l'oeil avisé de Sandrine qui a largement mérité le titre de co-metteur en scène (ça donne quoi au féminin ?).

La réception fut très favorable lors des trois représentations de la pièce, à Anzin en mai puis en septembre et à Wattrelos en octobre. Le public fut très nombreux et les retours ont été vraiment très positifs.

Clément, musicien émérite et Sandrine (qui chante superbement) vont composer un magnifique duo le temps d'une folle déclaration d'amour.

Les répétitions

Un immense merci à Odile qui nous a permis de sauvegarder ces moments fugaces mais qui font le sel de notre engagement théâtral.

Nadine, Franck et René

Clément et Sandrine

Nolwenn et Valérie

Nathalie entre en scène

Joëlle sous la menace de Franck

Carole et Sandrine

Laurent, metteur en scène, Sandrine et Franck

Et toujours de la bonne humeur !

Le film de Tircis et Phyllis

J'ai donc prévu, dans ma mise en scène, la projection d'un petit film en noir et blanc, racontant l'histoire de Phyllis et du berger Tircis (Sandrine et Clément). Le jardin de Valérie nous sert de décor, Valérie qui est aussi à la caméra ; son mari, notre indispensable Jean-Michel donne de précieux conseils ; et moi-même, je mets en scène le film dont j'ai préparé rapidement le storyboard. Cet après-midi nous a laissé d'excellents souvenirs. Quelques photos en témoignent...

Jean-Michel, photographe de la session a fait de belles prises que la morale nous défend de présenter ici. Ecrivez directement au site et, après négociations financières, nous trouverons sûrement un terrain d'entente...

L'affiche que je réalise pour la promotion de la représentation :

La représentation du 26 mai

Après plusieurs semaines de travail à raison de deux heures chaque mardi, la troupe est prête. Le 26 mai, nous sommes en costumes, la régie est assurée par Claude, le mari de Nathalie et c'est parti à 20h30... Le public est nombreux : la salle des Viviers accueille ce soir là près de 180 personnes !

Le public s'installe.

Les acteurs se préparent

En régie, on se concentre ; Jean-Max, le seul membre de Théâtra à ne pas jouer dans Le Malade imaginaire est venu nous soutenir.

Et c'est parti pour une heure trente... Merci à Odile et Jean-Michel pour les photos.

Et les applaudissements lors du salut, avec les rires du public, sont les plus belles récompenses pour les acteurs (et le metteur en scène).

Et n'oublions pas le pot offert au public par la troupe ! Tradition et plaisir obligent... C'est le moment d'écouter les critiques et les encouragements, le moment d'échanger sur notre travail et de recueillir les impressions de notre public, ancien ou nouveau.

Laurent Larretgère

 

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