La Mégère apprivoisée (?) d'après William Shakespeare Mise en scène : Laurent Larretgère
INTRODUCTION
Petruchio arrivera-t-il à apprivoiser la sauvage Catharina ? Luciano pourra-t-il épouser la douce Bianca ? Baptista, la mère des deux demoiselles, arrivera-t-elle à caser sa progéniture ?
21 mars 2009. Enfin ! Nous avons joué notre nouvelle pièce, intitulée La mégère apprivoisée (?). Il s'agit d'une adaptation de la célèbre pièce de William Shakespeare. Adaptée, elle le fut fortement. Si j'ai conservé le texte dans la traduction de Paul-Victor Hugo, je n'ai gardé que l'intrigue principale, autour de Petrucchio et de Catharina. J'ai ensuite réorganisé la pièce et les personnages autour de ce couple qui est au centre de l'intrigue et modifié quelques sexes. J'ai inclus également un dialogue tiré de Beaucoup de bruit pour rien qui me semblait coller parfaitement à la pièce ; il s'agit de la tentative de séduction de Béatrice par Benedict. L'assaut d'esprit s'illustre sur scène par des assauts physiques. La joute verbale rejoint une joute physique.
LA DISTRIBUTION
J'ai donné aux acteurs la pièce dès juin 2008 et la distribution était faite :
Sylvain Courtillat : Petrucchio
Carole Mielcarek : Catharina dite Cateau
Nadine Deblock : Baptista
Jean-Maxence Dupré : Luciano
Valérie Mercier : Valeria
Nathalie Sinn : Gertrude
René Eloy : Curtis
Sandrine Givry : Bianca
Ludovic Mercier : le barman
Bruno Rouvillain : une victime innocente dans le public

Les répétitions ont commencé dès septembre 2008 et la dernière semaine, nous étions (presque) prêts. Nous avons fait les derniers filages, consacré une après-midi et une soirée à la réalisation des décors (dont d'immenses rideaux noirs, cousus par Valérie). Le samedi 21 mars, avant la répétition générale, nous avons réglé les lumières et la sono.
LA REPRÉSENTATION
Après un repas convivial, en très grande partie préparé par Nathalie, les acteurs se sont concentrés en coulisse, le public a commencé à s'installer dans la salle (160 personnes environ) et, à 20h45, coup d'envoi pour 1h15 de rires.
Une comédie est délicate à mettre en scène. Il faut du rythme, de la précision mais surtout , quand on joue, les réactions du public. Pour une pièce dramatique, l'acteur joue sans attendre de réaction des spectateurs. Pour une comédie, la marque de la réussite, c'est le rire. Tant que le premier rire n'a pas retenti dans le public, on reste inquiet. Mais ce soir du 21 mars 2009, le public a fait entendre son amusement assez rapidement. Soulagement intense pour les acteurs et le metteur en scène... Nous n'avions plus qu'à poursuivre et attendre les applaudissements.
Yeah baby !
Remercions, pour la représentation :
Virginie à la lumière, Didier Mielcarek et Jean-Michel Mercier à l'accueil, Claudie Tirmarche et Samuel Mercier à la vidéo, Jean-Michel Mercier (encore lui !) à la photo et Louis, de l'entreprise SLS qui nous a installé la sono avec beaucoup d'efficacité et d'amabilité.
Enfin, citons la Mairie d'Anzin-Saint-Aubin qui a pris à sa charge les frais de sonorisation et Pascale Houriez de l'association ACN qui nous a prêté nos beaux costumes.
LES FÉLICITATIONS !
Comme à notre habitude, nous avons offert un pot aux spectateurs pour écouter leurs critiques, positives ou négatives. Pour l'instant, les positives l'ont toujours emporté. Est-ce l'effet du vin blanc pétillant ? Comme aurait dit la mère de Napoléon : "Pourvu que ça dure" !
Quelques photos de la représentation
Merci à Jean-Michel Mercier qui fut derrière l'appareil.
Le trac ne coupe visiblement pas l'appétit de la troupe...

Derniers détails techniques à régler à la régie son et lumières (Laurent et Virginie aux manettes).
Le public est attentif...
Et à la fin, tout le monde salue sous les applaudissements...
La presse pour cette première représentation de mars 2009
Le premier article est publié dans l'Avenir de l'Artois.
L'Observateur de l'Arrageois, le 01 avril (ce n'est pas un poisson), nous consacre un article bien agréable...

Le bulletin municipal d'Anzin-Saint-Aubin vient de publier un compte-rendu de la pièce que nous avons eu le plaisir de jouer dans la salle des Viviers le 21 mars 2009. Je dois avouer que la critique me semble bien flatteuse (en tant que metteur en scène) mais également très pertinente dans l'analyse de notre travail ; et particulièrement bien écrite. J'arrête là les compliments car je ne voudrais pas donner l'impression d'une surenchère de flatteries. Honnêtement, je proposerai aux lecteurs du blog tous les articles concernant Théâtra, positifs ou négatifs. Mais ne boudons pas notre plaisir quand les retours sont positifs...

Bonus : le filage et une répétition. Le tout en photos... Certes, les décors ne sont pas finis ; certes, il y a encore des réglages à faire ; certes, il était bien tard. Mais ce filage fut bien amusant... Un grand merci à Odile pour les photos.