DPN 2007 Anzin |
Dix Petits nègres d'Agatha Christie
Mise en scène : Sylvain Courtillat
"Un Nouvel Espoir"
Contextualisation
Nous avions proposé à notre public anzinois notre dernière pièce, Morts sans sépultures, d’après Jean-Paul Sartre (mis en scène par mes soins), en mai 2005. Malgré le plaisir pris à la création de ce projet, la troupe se disperse un peu. Bruno, un des acteurs, décide de faire un break, et moi également. Lors de la saison 2005-2006, aucun projet n’aboutit et c’est l’ensemble de la troupe qui prend un congé sabbatique forcé.
Persuasion
Mais Sylvain, lors de cette rentrée 2006, est décidé à mettre les bouchées doubles et à donner un nouvel élan à Théâtra. Il a un projet : la pièce Dix petits nègres d’Agatha Christie. Il faut 10 acteurs et la troupe n’en compte pas assez. Qu’à cela ne tienne. Sylvain me contacte et réussit à me convaincre de revenir (pour un petit rôle car je n’ai plus beaucoup de plaisir à jouer). Sont toujours présents Valérie, Céline et Fred. Le projet tente également Bruno qui fait son come-back. Sylvain peut tenir un petit rôle tout en assurant la mise en scène. Cela fait 6. Manque encore 4 acteurs. Sylvain, décidément persuasif, en trouve 3 assez rapidement : enter (comme disent nos amis anglo-saxons) Nadine, Carole et René. Enfin, en papotant avec un ami, je trouve le dernier élément du puzzle : Jean-Maxence intègre Théâtra.
Distribution
Rapidement, Sylvain me donne sa proposition de distribution ; on en discute un peu et nous entérinons le choix suivant :
Valérie Mercier : Marie, la cuisinière
Nadine Deblock : Emilie Brent (Mademoiselle !)
Carole Mielcarek : le docteur Lewis
Céline Taffanel : Vera Claytone, la secrétaire
Bruno Rouvillain : le capitaine Lombard
Frédéric Decobert : le juge Malgrave
Jean-Maxence Dupré : William "Davis" Blore
René Eloy : le général Mackenzy
Sylvain Courtillat : Tony Martone et mise en scène
Laurent Larretgère : Roger, le majordome
Transformation
Les premières lectures nous donnent un premier aperçu du déroulement de la pièce et Sylvain trace à grands traits ses idées de mise en scène et de décor. C’est sans doute aussi à la lecture et à nos rires que nous décidons d’exploiter au maximum la fibre humoristique de la troupe en colorant la pièce d’intentions parodiques. Le drame se transforme pour notre plus grand plaisir en comédie, tout en gardant ses moments d’angoisse et de suspens. Au final, nous obtenons un cocktail que nous trouvons savoureux.
Répétitions
Nous répétons, comme depuis de nombreuses années, le mardi soir. Au départ, les horaires étaient 20h - 23h. Mais, en raison d’impératifs professionnels, nous fûmes obligés de décaler le début des répétitions à 20h30. Jusqu’à noël, les répétitions s’enchaînent et nous avançons bien. Mais vers le début de l’année 2007, le sérieux, la concentration et l’efficacité se font parfois aléatoires, il y a des absences (maladies multiples) et il faut à Sylvain patience et autorité pour diriger cette troupe nombreuse et indisciplinée. Cependant, il reste le plus souvent d’un calme olympien (ce qui n’est pas mon cas quand je mets en scène…) et arrive malgré tout, avec tact, à faire aboutir notre projet. Chapeau bas Sylvain.
Décoration
Tout en assurant la direction des répétitions, Sylvain travaille le décor avec Philippe Boudier qui nous a donné des idées pertinentes, de nombreux conseils et beaucoup plus qu’un sérieux coup de main, accompagné aussi de Michel Carpentier (qui a également créé notre premier blog et qui a filmé la représentation). Un grand merci à eux.
Nous partons aussi à la pêche aux meubles et aux costumes ; nous serons grandement aidés par les relations des divers membres de la troupe. Sylvain Vazey, Alain Legroux et Anzin Culture Nature nous fourniront aimablement tous les accessoires dont nous avons besoin.
Le décor (photos de Franck Réant)
Finalisation
Dernière semaine et derniers filages avant de jouer. L’affiche a été réalisée par Sylvain et fut bien distribuée sur Anzin. La troupe est optimiste et attend beaucoup de monde. Je suis pessimiste (les années précédentes, nos représentations attiraient une cinquantaine de personnes au plus) et j’essaie de me persuader que les quelques 200 chaises installées dans la salle des Viviers ne resteront pas vides. Compte tenu de l’acoustique de la salle et de nos expériences précédentes, nous avons sonorisé la salle grâce à l’aide indispensable de Daniel Riez qui nous fournit gracieusement son matériel et ses compétences. Sylvain, décidé à faire les choses en grand, a aussi investi l’argent de la troupe (cotisations, subvention municipale et gains des précédentes représentations) dans du matériel : projecteurs, pieds et une régie. Virginie Parent, une de ses collègues, accepte gentiment de s’en occuper.
Daniel et Virginie (photos de Sabine Carpentier)
Représentation
La salle est comble ; Jean-Michel Mercier (le mari de Valérie "Marie" Mercier -) rajoute des rangs de sièges. Je n’en crois pas mes yeux. Le trésorier que je suis transforme le public en recettes : nous sommes riches ! Plus de 200 personnes s’installent peu à peu sur les chaises bleues de la salle des Viviers. Les premiers rangs sont occupés par des enfants ; c‘est la première fois que des enfants sont aussi nombreux à une représentation. C’est sans doute le plus gratifiant pour nous : les dizaines d’enfants, installées aux premiers rangs, seront aussi silencieux qu’attentifs ! Pouvions-nous espérer mieux pour illustrer le succès public obtenu par la pièce ?
Franck Réant et Sabine Carpentier ont immortalisé notre représentation. Un grand merci à eux.
Dans les coulisses...
La caisse est tenue par Ludovic et Sylvie
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Le public est nombreux ! Notre tarif est étudié pour que des familles puissent venir sans se ruiner : 5 € l'entrée et c'est gratuit pour les enfants jusqu'à 12 ans...
Et c'est parti pour une heure trente...
Et à la fin, les applaudissements !
Pour donner au public un aperçu de notre travail, Valérie à eu l'heureuse idée de préparer un amusant petit film. Il est diffusé en continu dans la salle avant la représentation et après, lors du pot de fin de spectacle que nous offrons aux spectateurs et que nous partageons avec eux.
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