Douze hommes en colère - Le Jury

La difficile saison 2009-2010

Le Jury

d'après la pièce Douze hommes en colère de Reginald Rose

Mise en scène : Sylvain Courtillat

Depuis la rentrée de septembre 2009, nous préparions une nouvelle pièce, avec de nouveaux membres et des anciens qui, globalement, sont tous restés fidèles aux postes. Cette pièce, assez connue, s'intitule 12 hommes en colère. Mais nous l'avons adaptée et intitulée Le Jury. Une première adaptation avait été réalisée pour 7 personnes par Amélie Dalleu (ancien membre de Théâtra) et moi-même ; c'est à partir de ce premier travail que j'ai adapté de nouveau la pièce de Reginald Rose pour 11 personnes en féminisant quelques rôles et en modernisant certaines répliques pour notre approche que nous avions voulue contemporaine. Sylvain Courtillat était à la mise en scène. 

Les répétitions ont suivis les lectures, l'affiche a été préparée par mes soins, le décor se mettait doucement en place et, s'il nous restait beaucoup de choses à faire, nous pensions avoir le temps, lorsque nous avons pris notre "pause" de Noël, d'achever le projet pour le jouer en mars 2010 (puis plusieurs fois d'ici le mois de juin 2010).

Les projets pour l'affiche

Daniel et Nolwenn, nos deux petits nouveaux

Les premières lectures

Mais, Fatalitas (comme dirait Chéri-Bibi, personnage bien connu de Gaston Leroux) ! Le sort s'est acharné sur nous. Sous la double attaque d'une coqueluche et de la grippe, Nathalie, l'actrice qui tenait le rôle principal (le juré n° 8) s'est retrouvée aphone pour une période assez longue. Donc, impossible de jouer dans les délais impartis, ni d'assurer les répétitions.

Dilemme ! Que faire ? Après avoir discuté avec la troupe, nous avons décidé de ne pas "perdre" la saison et, piochant dans notre répertoire, nous avons choisi de remonter Dix Petits Nègres, la pièce d'Agatha Christie que nous avions jouée il y a 3 ans (saison 2006-2007). Cela permettait de distribuer presque tout le monde, certains gardant leur rôle et également d'intégrer les nouveaux. Autre avantage : la mise en scène était prête et la majorité de la troupe a retrouvé son texte et ses marques en quelques séances.

Mais c'est une autre histoire...

Laurent Larretgère

PS : soyons honnête jusqu'au bout ; si l'aphonie de Nathalie a rendu  le projet caduc, ça n'a pas forcément était ressenti comme une catastrophe car nous étions nombreux à mal "sentir" le projet. Cependant, ça reste une bonne histoire et il n'est pas forcément dit que nous ne resortirons pas du placard...

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